Primevères plus que parfaites

Le 26 janvier 1928, Chateau de Chennebrun


Commerce privé : 1 kg de carottes et une botte de poireaux vendus à un commerçant 2 ff. Le commerçant le revendra 4 ou 6 ff.  Rappel, le grand père gagne 450 ff par mois. La part de la nourriture est vraiment très importante dans un budget familial à cette époque.

L'imparfait du subjonctif employé par la comtesse pour demander le rempotage de ses primevères n'est plus guère employé de nos jours. Le grand père n'apprécie pas l'ordre, pourtant la forme conditionnelle suivi de cet imparfait du subjonctif utilisée adroitement par la comtesse atténue cet ordre avec une grande courtoisie, marque de noblesse. Qu'aurait il répondu à un imposssible" il faut que vous rempotiez les primevères!"

peut être : Que le diable l'emporte! ou sauve qui peut !

Comme quoi il aurait usé du subjonctif tel monsieur Jourdain de Molière qui faisait de la prose sans le savoir.


primula sinensis

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