Il fait ses études au collège des Jésuites à Poitiers, puis à la faculté, où il étudie la philosophie et le droit. Il se destinait alors à la profession d’avocat. À la fin de ses études, il est reçu à Paris comme avocat au Parlement et maître des requêtes de la reine. Il devient le précepteur du fils du président de la Cour des comptes, Jean Tambonneau, qu’il accompagne pour son « voyage d’humanités » en Italie, pays réputé pour ses jardins et y découvre sa vocation. Il visite au passage le jardin des plantes de Montpellier. À son retour d’Italie, il décide d’abandonner le barreau pour se consacrer au jardinage.
Féru d’auteurs anciens comme Pline l’Ancien et Columelle, il se met au fait des théories contemporaines, et s’exerce à leur pratique grâce au président Tambonneau qui lui confie le jardin de son hôtel particulier à Paris.
Il effectue ensuite deux voyages en Angleterre comme beaucoup de jardiniers français à l’époque. Sollicité le roi d’Angleterre pour s’occuper de ses jardins, il décline cette offre et préfère retourner en France.
En 1661, il est chargé par le surintendant des finances, Nicolas Fouquet, de gérer les jardins de son château de Vaux-le-Vicomte. Il faisait partie d’une équipe de créateurs qui comprenait aussi Le Nôtre, Le Vau et Le Brun. Ils seront tous repris au service du roi Louis XIV, après la disgrâce du surintendant Fouquet la même année. La Quintinie sera d’abord chargé de gérer le potager créé par Louis XIII à Versailles et de fournir en fruits et légumes la table du roi. Par la suite, il s’occupa successivement des jardins de grands personnages de l’époque, notamment à Chantilly, chez le prince de Condé, à Choisy-le-Roy, chez Mademoiselle de Montpensier ou à Sceaux au service de Colbert.
Le 17 mars 1670, Louis XIV le nomme « directeur des jardins fruitiers et potagers de toutes les maisons royales », charge créée spécialement pour lui. En 1678, il entreprend la création du nouveau potager du roi, achevé cinq ans plus tard en 1683. Au service du roi, il ne cessa d’améliorer les productions de ses jardins. Il est le véritable précurseur des cultures de primeurs. Ses innovations sont majeures pour l’agronomie moderne :
Le 17 mars 1670, Louis XIV le nomme « directeur des jardins fruitiers et potagers de toutes les maisons royales », charge créée spécialement pour lui. En 1678, il entreprend la création du nouveau potager du roi, achevé cinq ans plus tard en 1683. Au service du roi, il ne cessa d’améliorer les productions de ses jardins. Il est le véritable précurseur des cultures de primeurs. Ses innovations sont majeures pour l’agronomie moderne :
- Utilisation du fumier de bovin ou de cheval comme engrais sur primeur
- Il met au point, entre autres, un système de culture sous châssis vitrés et sous cloches de verre. Il obtiendra des cultures à contre saison
- L’autre technique importante qu’il développe est la culture en espalier des arbres fruitiers.
- Il invente plusieurs instruments de jardinage : serpette, scie de jardinage.
Devant tant de services rendus, il est anobli en 1687 par Louis XIV.
Il meurt le 11 novembre 1688. En 1690, deux ans après sa mort, paraît son ouvrage « Instruction pour les jardins fruitiers et potagers » qui rassemble son expérience et ses réflexions, notamment sur les méthodes de taille des arbres fruitiers.
ftp://ftp.bnf.fr/006/N0062361_PDF_1_-1DM.pdf
ftp://ftp.bnf.fr/006/N0062361_PDF_1_-1DM.pdf
A jean Baptiste Marie, né en 1900 beaucoup moins d'études et de voyages mais une même passion le Jardin et champion de greffe de rosiers.
Dreux, rue Clément 1953
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